J’ai voulu me faire une robe façon “Léna” de Wear Lemonade. Je suis de près les modèles édités par cette marque. J’aime l’enthousiasme de l’équipe, le chemin parcouru par ce blog et son auteure Lisa. L’équipe Make My Lemonade semble fournir un travail considérable. Et cette énergie est palpable à travers les contenus publiés, les patrons et les vêtements mis en vente. Même si ce n’est pas mon style vestimentaire de prédilection, je trouve l’univers très joli, très inspiré. J’aime bien rester au courant de leurs actus à travers les réseaux sociaux.
Quand j’ai vu la robe Léna de la dernière collection, j’ai bien accroché puisque je suis très chemise. J’ai eu envie de me la coudre. C’était l’occasion de découvrir et d’essayer un patron indépendant. Je n’en ai jamais cousu et pourtant j’en entends tellement parler sur la blogosphère couture.
Je vois d’ailleurs que certaines marques sortent des modèles très souvent et n’ont de cesse de se renouveler. C’est très impressionnant et réjouissant pour les passionnés de couture.
Par ailleurs, on sent que les personnes derrière ces patrons sont animés par une véritable passion et travaillent beaucoup pour proposer de la qualité et de jolis packages.
Mais je n’ai jamais eu l’occasion d’en coudre moi même. En fait, j’ai appris à coudre avec Burda magazine. Une fois qu’on a 4 numéros, on a beaucoup de patrons (robes, pantalons, manteaux, enfant, homme…). Si on s’atèle à les modifier, les “hacker”, on a un million de possibilités. Donc je n’ai pas eu besoin “d’aller voir ailleurs”.
Aujourd’hui, je vois les choses différemment. Depuis que je tiens un blog, j’ai l’occasion de voir les réalisations des internautes. Et toutes cette tendance des patrons indépendants, cette passion qui règne autour m’inspirent énormément.
Ceci dit, malgré tout ça, je n’ai pas encore sauté le pas. J’ai voulu commander le patron de Léna, mais au vu de la course effrénée de mon quotidien, je me suis dit que j’aurais plus vite fait de hacker ma chemise 105 du Burda de septembre 2009, patron que je connais sur le bout des doigts, et de patronner moi même la partie jupe. Et c’est donc ce que j’ai fait. J’ai essayé de comprendre la structure de cette robe qui m’avait tant plu, puis, j’ai posé ça sur papier, calculé les plis creux, mis au point des poches etc…
C’était beaucoup de travail au final. Mais l’exercice de l’imitation est très formateur. J’ai taché de me débrouiller avec ce dont je disposais.
J’ai à coeur de développer mon intuitivité dans la couture. Pour que le chemin entre l’idée du vêtement et son existence matérielle soit le plus court possible. Qu’on ne perde rien en route.
C’est une façon d’être connecté à son imaginaire. De se laisser la possibilité de faire tout ce qu’on veut. Un bon programme n’est ce pas? 😉
Le modèle est très joli (je suis folle des imprimés à fleur, donc j’étais conquise d’avance).
Personnellement , j’ai du mal à me retrouver dans les modèles de ces marques de patron, je n’arrive pas à me voir porter ces vêtements. Peut-être parce que je fais une grande taille…
Pas toujours évident de trouver ce qui nous convient en matière de coupe de vêtement. Perso, quand je tiens un modèle qui me va bien, je ne le lâche plus!
Ta version semble plus cintrée que celle du patron Léna et je trouve que c’est beaucoup plus jolie. J’aime beaucoup le tissu printanier et toujours les boutons nacrés 🙂
La couleur de la robe irait bien avec tes ballerines maisons!
Merci à toi! Et bonne idée pour les ballerines! Dès que j’ai terminé la seconde chaussure, je les porte ensemble! ^^
Un petit air de printemps, ça tient à peu de choses: une robe fleurie toute pimpante par exemple.
Très jolie petite robe, que je préfère à l’original au passage !
Oh c’est gentil, merci beaucoup! ^^